La confiance en soi est une aide à toute action
La confiance en soi est liée au "moi", elle fait partie de sa construction , chacun d'entre-nous a cette confiance en soi. Lorsqu'elle paraît faire défaut, c'est
parce que bien souvent une dévalorisation ou un sentiment d'infériorité vient la masquer.
Le « moi » n’est pas palpable, il désigne un processus d’un ensemble de relations instables de perceptions, de sensations, d’émotions … ? On le défini comme étant
l’élément fondateur de la personnalité, le pilier de notre être, caractérisant ce que nous sommes depuis l’enfance et de l’image que nous nous faisons de nous-mêmes.
Partant de ce postulat, avant de pouvoir renoncer à l’ego, il est nécessaire qu’il soit inébranlable. Cela sous entend, d’avoir une estime et une confiance en soi
absolue, une force intérieure qui permette de traverser les épreuves avec courage et sérénité.
Mais, la plupart d’entres-nous sentent ce « moi » instable, en proie au regard de l’autre, à la louange et à la critique. Vulnérable à chaque instant, oscillant
entre plaisir et déplaisir. A tout moment, il peut être blessé ou gratifié.
Il y a confusion, lorsque cette confiance en soi qui est nécessaire à la construction du « moi », provient de l’ego, car elle ne peut qu’ajouter de l’instabilité,
puisqu’elle se construit en sa faveur pour le servir et pour assouvir ses désirs de pouvoir, succès, force, jalousie, vengeance, les exemples ne manquent pas. Il suffit que les situations
changent pour que cet excès de confiance s’effondre et laisse place, à la frustration et la souffrance.
Or, la confiance en soi est tout autre, c’est une qualité intrinsèque à chacun, d’absence d’ego. Elle est issue d’une force paisible qui ne peut jamais être
ébranlée, ni par les peurs, ni par les doutes. C’est une ressource libérée de l’emprise de l’ego qui, vient de l’intérieur et qui permet d’agir sereinement en toute liberté et spontanéité.
Lorsqu'on la sollicite, elle est là, prête à nous accompagner dans les épreuves de la vie.
Il y a donc, dans la globalité du « moi », la notion de « personne » qui nous identifie, incluant notre personnalité et l’image que nous avons de nous-mêmes, ce qui
n’est pas sans conséquences dans notre rapport aux autres. Car, pour nous assurer que cette « image » est conforme à notre perception, nous la testons, et dès lors, qu’elle est remise en cause,
cela nous importune. Pour la préserver, il y a en nous la personne qui joue un rôle en société et notre vraie nature qui se dévoile que lorsqu’il n’y a aucun risque à la laisser
s’exprimer.
Cette attachement à l’ego fortement lié aux souffrances que nous ressentons, nous empêche d’avoir un rapport aux autres d’humains à humains, sincère, mais aussi de
soi à soi. N’étant pas libérés de cette attachement au moi, notre seule préoccupation, n’est autre que soi, avec comme obsession, d’être heureux. Mais, plus cette idée est obsédante et plus le
bonheur nous échappe.
Prenons conscience que trop d’ego masque une faiblesse due à un manque d’estime et de confiance en soi, exprimé en besoins narcissiques ; besoin de s’exhiber, de se
valoriser, de se mettre en avant, au-dessus des autres. Derrière une attitude de supériorité se cache incontestablement une dévalorisation ; un profond sentiment d’infériorité.
Néanmoins, faute de mieux, à travers ce pouvoir donné à l’ego, on se sent existé et reconnu, ce qui permet malgré tout, de renforcer l’amour de soi.
Pour les personnes solitaires ou introverties, c'est la même chose, la confiance en soi peut faire défaut comme à d'autres personnes, même extraverties.
Geneviève
http://www.edilivre.com/au-