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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 10:29
Sommes-nous totalement "libres"?

 

Face au conditionnement auquel nous sommes soumis depuis l’enfance, sommes-nous totalement libres, ou la liberté n'est qu'une illusion?


Nous avons certes la "liberté" d'agir, nous le faisons à travers nos plaisirs et ambitions, aspirations et idéologies, mais sommes-nous totalement "libres", étant souvent identifiés à ce conditionnement de ce que nous avons reçu depuis la naissance (éducation, culture, traditions, environnement, religion, superstitions, croyances, savoirs...?

 

La liberté n’est-elle pas autre, ne demande t-elle pas une discipline et une grande humilité ?

 

Nous affichons parfois une certaine arrogance  fortifiée par notre savoir « JE SAIS », que rien ne peut le remettre en cause. Pourtant, ce qui paraît vrai aujourd’hui, peut s’avérer être faux demain.

Nos certitudes, croyances, idéaux… sont tels, que nous en avons perdu toute humilité et pourtant en y réfléchissant, ce n’est que conditionnement et nous-nous identifions à tout cela.

 

N’est-ce pas dans l’humilité que nous ouvrons la porte à la découverte de ce qui est ? En étant  présent et dans l’observation, ne finit-on pas par voir les « choses » telles qu’elles sont, en nous et autour de nous?

En étant à l’écoute de ce qui ce passe en nous et autour de nous, en observant nos réactions, nous pouvons savoir à quoi elles répondent, préjugés, blessures, peurs…, nous pouvons faire un lien et trouver la source de nos pensées.

L’humilité, permet le doute et donc le questionnement, la remise en question à tout moment de la vie des croyances etc. Grâce au doute, nous pouvons faire la clarté sur les causes de nos problématiques existentielles.

 

Pouvons-nous nous libérer du  conditionnement auquel nous sommes soumis ?

 

Pour s’en libérer, il faut avant tout être conscient que notre cerveau est conditionné et de quelle nature il l’est.

L’expérience est nécessaire pour apprendre à faire, mais c’est du savoir qui conditionne notre   cerveau. Ce savoir est aussi la somme de tout ce que l’on nous a enseigné, une répétition d’une certaine tradition qui se perpétue, une manière de vivre … Et c’est là le danger d’une division, car nous nous identifions à ce savoir inhérent aux cultures, traditions, patriotisme … On peut d’ailleurs facilement se rendre compte de cette division par exemple lors d’évènements sportifs comme les jeux olympiques, où certains individus font preuve de patriotisme au point de s’identifier à celui ou ceux qui représentent leur pays. Les médailles gagnées deviennent propriété et objet d’identification : « NOUS avons gagné tant de médailles ».

L’identification, à un pays, une religion…, est souvent cause de division d’où les conflits et les guerres.

 

Si l’on est conscient que le savoir conditionne le cerveau, alors on est conscient que la structure du psychisme repose sur le savoir.

Si l’on intègre le fait que la psyché soit faite d’une série de savoirs, nous devons intégrer le fait que nous soyons mémoire, une série de souvenirs. Nous ne sommes rien d’autre que souvenirs.

 

Les souvenirs sont le passé et lorsque l’on fait des projections, le présent les modifie, les actualise, pour se poursuivent vers un futur imaginaire, mais ce sont toujours une série de souvenirs, c’est un fait.

Ce que nous avons réalisé, nos expériences la famille dont nous sommes issus…, tout cela fait partie du passé,  se sont donc des choses mortes, c’est de ces choses mortes que nous vivons.

 

Alors nous serait-il possible de vivre psychologiquement sans le moindre souvenir ?

 

Nous sommes attachés à nos identifications, nous-nous identifions au « moi », à l’ego  « je suis », sans prendre conscience que nous sommes conditionnés par cette mémoire qui appartient au passé. Ce conditionnement est notre conscience qui relève d’une série de souvenirs qui font notre « savoir ».

Notre mémoire et comme un ordinateur, y est stockée une multitude de souvenirs accumulés, agréables et désagréables fait de tristesse, de joie, de douleur, de souffrance, de peur, d’angoisse…

 

 

Ainsi nous serions souvenirs mais en observant bien sommes-nous que cela ?

 

Si nous-nous dissocions de ces souvenirs  en étant observateur, nous pouvons nous rendre compte que nous sommes souvenirs  (toute une série de souvenirs). Mais sommes-nous que cela ? N’y a t-il pas autre chose qui observe ?

Cet autre chose n’aurait-il pas été divisé à sa source comme une sorte de bing-bang pour faire nos individualités ?

La division crée les conflits partout en soi et dans le monde. Selon Krisnamurti, là où règne l’action isolée, le plaisir, les aspirations solitaire, cet individualisme est un acte séparateur. Par conséquent lorsque l’on poursuit sa propre ambition,  ses aspirations etc., cela est créateur de conflit pour soi et pour autrui

 

Aussi, tout conflit niché en notre être, peut-il prendre fin?

 

Geneviève MARTIN BOISSY

http://www.edilivre.com/au-fil-de-mes-vers-genevieve-martin-boissy.html

 

 

Le conditionnement!
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commentaires

M
Bonjour Geneviève, interresant comme article, comme on dis si bien, il ne faut pas se fier aux apparences, il en est aussi question de remettre en question ce qu'on peu voir et entendre, voir au dela des apparences, notre cerveau peu nous jouer des tours ou nous faire voir l'envers du décor, chercher a entendre ce qui n'est pas dis et rester septique a nos perceptions visuel, plus facile a dire qu'à faire.<br /> <br /> Bien a vous.
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G
Bonjour Masque,<br /> Il ne faut pas se fier aux apparences en effet, c'est pourquoi il est souhaitable de se méfier des certitudes, car elles peuvent être remises en question. Je vous remercie encore pour vos commentaires et vous souhaite une belle journée. Bien à vous
M
Bonjour Geneviève, cette vidéo peut être intéressante, mais cela ne répond pas a mes questions, il va de soi que nous sommes formatés, il en est ainsi depuis des milliers d'années, il en sera encore ainsi pendant le nombre de temps qu'il faudra, quels sont les puissances qui sont a l'oeuvre depuis des milliers d'années ? Ils ont cents noms sans pouvoir les nommés, que est leur véritable savoir ? Une religion universelle qui c'est répandu sous différentes formes, changeant son aspect pour mieux se dissimuler au yeux de tous ; ou bien, tout ceci n'est que du vent pour encore mieux dissimuler les réalités, il me semble qu'il n'y est d'autre réalité qui sont les notres (en nous), le savoir est connaissance qui passe nécessairement par l'expérience de soi et de son présent dans le monde qui nous entoure, ce qui nous amène à comprendre le passé et de deviner l'avenir, en venant à me dire et moi dans tout ça ? Quels que soient les questions, cela me ramène à moi et à l'autre (complémentarité et dualité), tout est nouveau pour moi, cherchant la voie de la connaissance sans réellement savoir ce que je cherche, reste à poursuivre le chemin.<br /> <br /> Tout ce que je peu dire rien est vrai, juste imagination, prêcher le faux pour le vrai.
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G
Bonjour Masque,<br /> A défaut de réponses à toutes nos interrogations, nous pouvons envisager une voie qui nous extrait d'une réalité imposée par notre cerveau.<br /> Et si tout n'était qu'illusion, serions-nous "manipulés" par notre cerveau?! D’après une étude faite, celui-ci nous montrerait qu’un aspect très infime de la réalité, ne présentant le monde tel qu’il est que de façon partielle. Je vous invite à découvrir cet autre article que j'ai écrit il y a quelque temps déjà:<br /> http://se-ressourcer.over-blog.com/article-et-si-ce-que-l-on-pense-etre-realite-n-etait-qu-une-illusion-113322343.html<br /> <br /> En voici un extrait:"Tout ce qui se passe autour de nous serait en fait, des ondes électromagnétiques que nous percevons et c’est aidé par nos sens, que le cerveau façonnerait nos sentiments et en ferait une interprétation. C’est ainsi que nous croyons que le monde est tel que nous le voyons.<br /> Selon le Dr Wolf Singer de l’institut Max-Planck, la conscience du moi serait un processus neurologique et ce que l’on considère comme étant le libre arbitre serait une illusion ! "<br /> Le cerveau fait parfois disparaître des informations pourtant bien réelles."<br /> Bien à vous
M
Merci pour vos articles et réponses qui nous amène a nous interroger, parfois, j'ai pu avoir le sentiment d'être libre, lorsque je me posais aucune question sans rien attendre de la vie, juste être dans son présent, l'insouciance, mais récemment une autre perception des choses, enchaîné a " mes propres " pensées qui sont reliés à un monde extérieur accessible et un monde intérieur qui parait inaccessible, une quête pour comprendre un monde extérieur qui ma ramené a moi même, n'étant plus le meme, venant a me dire qui suis je ? Difficile de pouvoir se définir ? Un " éveil " de l'intelligence contraint par l'environnement, appréciant voir l'envers des choses, une période riche en enseignement, bien qu'il soit regrettable de ne pouvoir partager nos connaissances, on ne peut entendre la raison que par soi même.
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G
Bonjour Masque et merci pour le partage de votre réflexion sur la liberté. <br /> Nous avons certes la "liberté" d'agir, nous le faisons à travers nos plaisirs et ambitions, aspirations et idéologie, mais nous pouvons faire le constat que nous ne sommes pas totalement "libres", étant souvent identifiés à ce conditionnement de ce que nous avons reçu depuis la naissance (éducation, religion, superstitions, croyances, savoirs... A défaut d'une liberté absolue, nous avons à préserver des libertés pour notre bien-être et le bien vivre ensemble.<br /> Krishnamurti 'liberer notre cerveau du conditionnement':https://www.youtube.com/watch?v=hQ9pEmUV6F4<br /> Bien à vous<br />
M
Est ce que les humains veulent être réellement libre ? La liberté chez les êtres sociaux n'est il pas dans la l'égalité ? Certe, il y a aussi des " inégalités " naturelle, mais l'organisation des groupes sociaux (humains) n'est il pas justement de prendre soin des plus " faibles " ? L'impression qu'en chacun de nous se dissimule des choses que nous ne saurons voir ? N'est ce pas cela qui obscurci notre vision des choses, nous donnant le sentiment d'être libre, ne restant plus que les apparences pour porter le masque, bien souvent me demandant ou est ma liberté, peut être bien dans de " sages contrainte " comme dirait l'autre, faire appel a la raison pour faire la part des choses, le sentiment d'avoir un esprit libre mais enchaîné, un homme sans chaine est comme un animal enragé.
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G
Merci Masque pour votre commentaire, un point de vue intéressant. Je vous invite à découvrir cet autre article sur la liberté. <br /> http://se-ressourcer.over-blog.com/2015/04/la-liberte-n-est-elle-pas-qu-illusion.html<br /> Bien à vous
R
Bonjour Geneviève,<br /> Votre article est intéressant et j'aime bien vos écrits concernant le conditionnement de la pensée produit à l'école. Nous l'observons chez les autres n'est-ce pas. Alors comment avez-vous fait pour vous en libérer ? De quel conditionnement au juste sommes-nous soumis à l'école ?<br /> Est-ce que l'illusion de la séparation doit exister afin de prendre conscience de son contraire ? Si tout le monde était en amour, comment pourrions-nous être conscient de ce qu'est l'amour en l'absence de la haine ?
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G
Bonsoir « Relation plus »,<br /> <br /> Je vous remercie d’avoir pris le temps de lire mon article et aussi pour votre commentaire.<br /> <br /> Dans cet article, il ne me semble pas avoir évoqué l’école, mais elle fait aussi partie de notre formatage et conditionnement auquel nous sommes soumis depuis l’enfance et comme je l’ai exprimé, il est bien difficile de s’en extraire. L’école est le lieu de l’apprentissage d’un savoir qui peut être remis en question ou être erroné et elle nous conditionne à penser. <br /> Je n’ai pas la prétention de m'être libérée du conditionnement à moins de devenir amnésique. Je me positionne en observateur et c’est ce qui me fait dire que nous ne sommes pas totalement libres de penser, étant en quelque sorte, « prisonniers » de notre conditionnement.<br /> <br /> « Si tout le monde était en amour, comment pourrions-nous être conscient de ce qu'est l'amour en l'absence de la haine ? »<br /> <br /> Pour connaître l’amour, il faut en effet connaître la haine, pour la lumière, l’obscurité… Il y a un équilibre à trouver en toute chose. De mon point de vue tout est neutre, c’est nous qui interprétons ou jugeons, si c’est bien ou mal, bon ou mauvais, juste ou injuste… <br /> <br /> Bien à vous

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  • : Se-ressourcer
  • : Ce blog est axé sur le thème du développement-personnel, son contenu (articles et poèmes) est en rapport avec ce thème. Il peut être une aide à la réflexion, sur les questions que l'on se pose, au recentrage sur soi ... Chacun peut y puiser ce qui lui est utile. C'est un espace qui permet d'être "éclairé" sur une problématique, comme des peurs, des blocages qui empêchent d’agir pour parvenir à des buts. C'est une invitation à aller vers le changement, à repousser des limites afin de se dé passer, à mieux relativiser et à lâcher-prise…
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Profil

  • Geneviève MARTIN BOISSY
  • Je suis psychopraticienne de courant humaniste et auteure d'un recueil de poèmes: "Au fil de mes vers l'éveil sur soi". J'ai été référente et superviseur d'élèves en psychosomatothérapie et animatrice en relaxation. 
Cette citation me rejoint: «Quand changer et apprendre ne sont plus synonymes de recherche des défauts, des erreurs et des fautes, mais essentiellement quête des richesses, des potentialités et des qualités existantes, alors la démarche qui favorise cette évolution, peut devenir une fantastique opportunité de croissance offerte à l'intelligence humaine» Auteur inconnu
  • Je suis psychopraticienne de courant humaniste et auteure d'un recueil de poèmes: "Au fil de mes vers l'éveil sur soi". J'ai été référente et superviseur d'élèves en psychosomatothérapie et animatrice en relaxation. Cette citation me rejoint: «Quand changer et apprendre ne sont plus synonymes de recherche des défauts, des erreurs et des fautes, mais essentiellement quête des richesses, des potentialités et des qualités existantes, alors la démarche qui favorise cette évolution, peut devenir une fantastique opportunité de croissance offerte à l'intelligence humaine» Auteur inconnu

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